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lundi 21 mai 2018

Le marathon de Québec de 2017

Ça faisait longtemps.

C'est une phrase que j'ai répétée tellement souvent.

Tout d'abord, retour sur mon marathon de Québec, en août 2017, soit environ 400 jours après mon premier kilomètre de course (après lequel j'ai presque failli mourir).

En arrivant là-bas, j'ai un plan de match. Je vise 4 h 30 pour courir mes 42,2 km. En attendant le départ, je croise un lapin (des gens qui gardent une vitesse précise dans le but d'arriver dans un temps donné) qui affiche 4 h 30 - course, marche. Après infos, je comprends que cette fille-là court 10 minutes et marche une minute. Moi, je ne réfléchis pas (j'ai jamais utilisé la technique de course-marche) et je décide de suivre cette fille-là.

Ça fonctionne super bien. Je fais les premiers 21km en jasant avec tout le monde qui court à mon rythme, puis je dois ralentir pour refaire mes provisions de jujubes (qui sont inaccessibles dans mon sac à dos). Je perds mon groupe, je me fatigue en essayant de le rattraper. Enfin, je me fais à l'idée. Je devrai faire les prochains 21k seul...

Ma montre me lâche à ce moment-là. Je dois maintenant me fier sur mon cellulaire et son positionnement satellite pour connaître ma vitesse et mon rythme, ce qui est beaucoup moins précis.

Cette 2e partie est plus difficile, le soleil tape fort sur la promenade Champlain, mais mes muscles tiennent le coup. Aucune crampe ne m'affecte. Mon entraînement des derniers mois fait effet. À la limite, la seule chose qui me dérange est cette roche que je n'arrive pas à sortir de mon soulier chaque fois que je m'arrête pour le secouer. (Finalement, c'était une mini ampoule sur le côté de mon petit orteil.)

Bref, j'ai couru 42,2 km en 5 heures et 6 minutes, selon le chrono officiel. J'ai brûlé un peu plus de 5 000 calories et ingéré 2 300 calories en glucides liquides (et en jujubes).

Ma fille m'attendait à l'arrivée et a couru les 100 derniers mètres avec moi. J'étais tellement fier. Une fois la course terminée, j'avais du mal à saisir ce que je venais d'accomplir. Un marathon!? C'est tellement absurde! Remontez dans les billets de blogue. Un an plus tôt, je devais m'arrêter chaque minute tellement j'étais fatigué de courir!

Ma face de gagnant (avec le temps de mon cellulaire)
Dans le prochain billet, je vous raconte à quoi ont ressemblé les mois qui ont suivi :)

mercredi 26 juillet 2017

Se préparer pour un marathon

Comme je l'ai annoncé dans mon dernier billet, je m'entraîne désormais pour le marathon de Québec. Ce que ça implique, c'est que j'accorde moins de temps à mon écriture (je ne veux pas retirer ce temps-là à ma famille, alors c'est l'écriture qui prend le coup). Et ce blogue, c'est de l'écriture, alors j'y consacre moins de temps. Aujourd'hui, j'ai un trop plein (et j'ai raté mon cross training), alors je vous en parle.

mercredi 3 mai 2017

Carl se met en forme, 10e partie

Je me suis tenu tranquille sur mon blogue durant les dernières semaines pour différentes raisons. Ma session de cégep me demande beaucoup d'énergie. Il y a eu aussi les salons du livre et les enfants malades, alors, malgré mon entraînement, je n'ai pas eu l'occasion de vous tenir au courant.

Mais là, j'ai du neuf pour vous.

lundi 6 mars 2017

Carl se met en forme, partie 9

Je projetais depuis quelques mois de participer à un semi-marathon. Je savais qu’il y en avait un organisé dans ma région en mai, alors je me disais que ce serait mon objectif.

Mais la vie fait drôlement les choses. Vous vous rappelez que je dis souvent comment le simple fait de parler autour de moi de ma nouvelle lubie faisait que tout le monde me proposait des trucs fous? Eh bien, à la fin de la session d’automne, une collègue du cégep (salut Marilyne!) m’a offert de me joindre à d’autres profs et techniciens du cégep pour courir un semi-marathon en hiver.

lundi 20 février 2017

lundi 6 février 2017

Carl se met en forme, partie 6

Mi-juin, il fait beau. J'enfile mes souliers de zumba, je télécharge une application de course très poétiquement nommée Couch to 5k (du divan au cinq kilomètre).

lundi 30 janvier 2017

Carl se met en forme, partie 5

Ça faisait plusieurs mois que je questionnais ma soeur sur l'endroit où elle avait suivi des cours de kick-boxing. J'avais même demandé un cours d'essai pour l'échange de cadeau de Noël, c'est dire!

Fin de session, hiver 2016. Ma petite soeur me réserve un mardi soir en me précisant de porter des vêtements de sport... Je m'attends à un cours de yoga ou je ne sais pas quoi. Pour vous, ç'a l'air évident, mais il y a cinq mois entre mon idée de cadeau et l'invitation de ma soeur.

lundi 23 janvier 2017

Carl se met en forme, partie 4

Heureusement, je ne m'étais pas attaqué à un monstre comme la Spartan Race ou la XMAN Race, mais bien la sympathique course Totale bouette, dont le but était de s'amuser et de se salir tout en parcourant cinq kilomètres en montagne, affrontant çà et là une trentaine d'obstacles à la sauce camp militaire.

lundi 16 janvier 2017

Carl se met en forme, partie 3

Printemps 2014, je stagne. Ça ne nous empêche pas de monter à nouveau le mont Rougemont (avec facilité, cette fois), puis le mont Ham (en passant par la boucle la plus intrépide). Je me sens en forme, mais mon corps ne veut plus changer.

Je suis le gars pas crevé, là, à droite.

mercredi 11 janvier 2017

Carl se met en forme, partie 2

Nous en étions donc à la Zumba. Attention! Pas n'importe quel cours! Un cours de Zumba Toning. T'sais, moi, tant qu'à me faire aller sur des rythmes latins, je voulais faire ça avec des poids de 2,5 livres dans les mains, et en faisant des squats.

Même si tous les gars (ou presque) vous diraient que c'est du gros n'importe quoi, je peux vous assurer que j'étais incapable de m'asseoir le lendemain du premier cours... C'est pas des jokes, j'ai tellement aimé ça que je me suis inscrit à un cours de Zumba donné aux employés par mon travail.

Je me suis retrouvé, pendant trois mois, à faire de la Zumba deux fois par semaine.

lundi 9 janvier 2017

Carl se met en forme, partie 1

Je ne sais pas trop par où commencer. Il y a encore trois ans, le seul exercice que je faisais, c'était de marcher de mon auto à mon bureau ou de mon bureau à la cafétéria. Je buvais en moyenne une dizaine de canettes de Coke diète par jour (peut-être plus vingt, mais je ne voulais pas avoir l'air excessif) et je mangeais facilement le double de ce que dois manger une personne qui a mon rythme de vie (écrire, enseigner, écouter la télé, dormir), sans compter les quatre ou cinq sacs de chips que je bouffais chaque semaine. Mais ça ne me dérangeait pas parce que ma femme m'aimait. Oui, je me trouvais rond, je n'aimais pas porter du 44 serré et rester coincé dans ma chaise d'ordinateur, mais j'étais fonctionnel.

lundi 16 janvier 2012

Des étudiants lavés du cerveau, suivi de faire le ménage dans sa vie (i.e. dans sa bibliothèque) - Chronique zen 1

Une des mauvaises habitudes que prennent les étudiants d'université, c'est d'accumuler des livres pour se faire une bibliothèque. Ils se retrouvent à trente ans avec un pan de mur complet de livres qu'ils n'ont pas lus. Si on fait le tour, on trouve des titres très respectables, dignes de tout étudiant universitaire qui a fait ses cours.

J'ai fait ça. J'étais de ceux qui achètent des livres parce que ce sont des classiques et qu'il faut les avoir lu (ou les posséder pour donner l'impression de les avoir lus...). Bah, au fil du temps, j'en ai lu quelques uns. Mais je réalise que tous ces objets ne faisaient que m'épuiser. Chaque fois que je voulais choisir un livre, j'étais amer tant le trop grand choix me faisait hésiter. Parce que, au fond de moi, j'étais persuadé que j'allais lire tous ces livres quand je les ai achetés.

Dans le courant de pensée zen, l'homme porte le poids de toutes ses possessions. Elles sont autant de chaînes qui l'attachent au primaire et l'empêchent d'atteindre un niveau plus élevé de "zenitude".

Alors je suis là, deux heures du matin dans ma salle de travail, à regarder mes bibliothèque. Je me remémore les mots d'une femme qui a enseigné le français au Japon pendant dix ans et qui a découvert, à travers ses cours de japonais, toute la tradition zen pratiquée par les bouddhistes comme les taoïstes. Elle écrit : si ta maison brûle, quels objets te procureras-tu de nouveau ?

Eh oui, c'est un travail difficile. Admettre que si tout ça brûlait, je n'achèterais peut-être aucun de ces livres, sinon une dizaine de romans que j'ai aimés plus que tout.

J'ai sabré la moitié de ma bibliothèque. Ça m'aura pris deux ans. Au début, c'est deux ou trois livres qu'on donne à contre-coeur à un ami ou qu'on vend à 1$ dans une librairie d'occasion. Puis c'est une dizaine, toujours avec une once de tristesse. Déjà, par contre, on sent la légèreté nous envahir et on reprend plaisir à lire. Ensuite, on vend un sac pour le dixième du prix, avec nostalgie. Et vient le jour où l'on remplit une boîte en vivant déjà le bonheur d'être détaché de ces livres qu'on n'aurait pas lu avant une quinzaine d'années. 

Et je suis là, ce soir, avec deux grosses boîtes pour la librairie. Une troisième encore plus grosse avec les livres que je dois conserver pour mon emploi (mais qui ne resteront pas chez moi, je les envoie au cégep). Ils me restent les livres que je rachèterais sûrement si je venais à les perdre... et tous mes romans de SF... Je n'ai pas encore réussi à me convaincre que je ne les lirai pas tous.

Je règle ça cette semaine. Avant la rentrée, je veux avoir accompli la même chose avec ma collection de films. Ceux qui l'ont déjà vu savent que je m'attaque à un gros morceau... et que je verserai peut-être quelques larmes.

Mais je vais le faire. Depuis que je m'y suis réellement attelé, j'apprécie davantage mes lectures, je les respecte plus, aussi. Je reprends plaisir à écrire, parce que j'ai la tête plus libre, peut-être. Mon esprit n'est plus occupé par tous ces romans qui gisaient dans mon espace de travail.

Votre devoir cette semaine (à part avoir réussir à lire tout ce billet) : Passer votre bibliothèque en revue. Demandez-vous quel livre vous n'achèterez pas si vos livres sont détruits. Je ne vous demande pas beaucoup. Seulement un ou deux. Avouez-le à vous-même, puis donnez-le à quelqu'un qui le lira, ou allez le vendre à la librairie d'occasion près de chez vous (sans en achetez un autre pour le remplacer ;)

En bonus, et un mois plus tard, j'ajoute un lien vers un segment de l'émission La vie en vert qui résume bien ce que j'essaie d'atteindre. http://video.telequebec.tv/video/10431/100-objets-ou-moins