lundi 23 janvier 2017

Carl se met en forme, partie 4

Heureusement, je ne m'étais pas attaqué à un monstre comme la Spartan Race ou la XMAN Race, mais bien la sympathique course Totale bouette, dont le but était de s'amuser et de se salir tout en parcourant cinq kilomètres en montagne, affrontant çà et là une trentaine d'obstacles à la sauce camp militaire.

Ce fut une expérience incroyable, bien que j'ai cru mourir après le troisième obstacle (mon coeur n'a pas aimé que je boive un Coke avant de partir, je crois). Je me suis amusé, j'ai ri, je me suis surpassé, j'ai eu le fun que j'avais quand, enfant, je courais dans la forêt pour le simple plaisir de voir jusqu'où j'étais capable de me pousser. Bref, du gros plaisir sale. Je me suis promis ce jour-là que je ferais d'autres courses à obstacles (quand vous lirez la suite, vous ne serez pas déçus).

Je suis le gars tout sale, là, en bas, à droite.
À l'automne 2015, j'ai repris un cours de Zumba. Je l'ai fait à moitié. J'ai recommencé à manger tout ce qui me tombait sous la main. Mes pantalons de taille 40 ne me faisaient plus.

En janvier 2016, je portais à nouveau du 42 (44, si le pantalon était neuf...). Je buvais à nouveau au moins une douzaine de canettes par jour, mais je ne mangeais toujours pas les quantités d'avant, ce qui explique peut-être pourquoi je me maintenais à 265 livres.

J'étais mal dans ma peau, amorphe et, disons-le, triste. Mais je ne savais pas que c'était à cause de ça. Et mes enfants me faisaient sourire quand même.

Je suis celui avec des lunettes, juste là, à droite ;)
J'étais fatigué, plusieurs événements personnels demandaient énormément d'énergie de ma part. Je me plaignais à mes soeurs que je ne faisais plus d'exercice et que la Zumba ne me disait plus rien.

C'est là que ma soeur cadette m'a payé une séance de kick-boxing...

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*Je parle parfois de "régime", mais comprenez qu'à aucun moment je n'ai calculé mes calories ou peser mes portions, car je me savais à risque de tomber dans le trouble alimentaire. J'ai plutôt utilisé la meilleure des balances du monde : le gros bon sens.

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3 commentaires:

  1. Ah, la douce sensation de taper dans quelque chose et de faire payer tous tes malheurs à un punching bag ou aux mitaines de ton sparring partner! (il n'est cependant pas recommandé de se défouler directement sur le sparring... ;)

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    1. J'avoue que je restais toujours quelques minutes après chaque cours, question de pleinement donner sa volée au sac ;)

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    2. J'aurais fait pareil à ta place! lol!

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