dimanche 3 mars 2013

Retour à l'écriture ? Un mot sur Dany Laferrière

Maintenant que j'ai terminé mon manuscrit secret, que ma demande de subvention pour mon documentaire est envoyée à TV5 et que mes cours au cégep sont bien huilés, je peux me remettre à l'écriture.

J'ai célébré ça en lisant Le journal d'un écrivain en pyjama de Dany Laferrière (je n'avais jamais su comment écrire son nom de famille avant ce jour).

C'est très intéressant et je le suggère à tous ceux qui aiment et lire ainsi qu'à ceux qui ont commencé à écrire depuis peu (je considère que, malgré que j'écrive depuis 2002, j'écris depuis peu).

lundi 19 novembre 2012

Vendre son char

Non, je ne vends pas ma voiture. Au contraire, je suis en recherche, mais ça, c'est une autre histoire. Disons simplement que, dans le cadre de mes recherches approfondies de véhicules potables (entendons ici que je sélectionne "voiture" et que je passe chaque annonce en ordre croissant en espérant trouver un bijou à un prix ridicule), je suis tombé sur un lot de descriptions médiocres peu imaginables. Et je ne parle pas des erreurs de français que même une outarde sur le crystal meth ne ferait pas...

Heureusement, on tombe toujours sur une annonce qui nous réchauffe le coeur, une vraie de vraie. Honnête, authentique, mais qui risque peu de payer...

Je laisse donc la place à la personne anonyme qui a pondu ce bijou :

jeudi 15 novembre 2012

Pas avoir le câble, les "pros" et les "cons" (à lire en français)

Finalement, on n'a pas rebranché le câble.

L'ordinateur est monté en haut. Parmi les avantages, on retrouve :
- la possibilité d'écouter plusieurs séries que nous n'avions pas écouté plus tôt;
- l'occasion de travailler plus souvent sur mes textes;
- le retour de la dépendance aux courriels (on peut pas juste avoir du positif, là);
- le réflexe de vérifier plus souvent mon compte bancaire par Internet (et ça m'évite des frais, si vous saviez...);
- la découverte de chaînes comme lib tv, même si certaines émissions ne sont accessibles qu'aux abonnés de Vidéotron;
- mon modem a perdu du poids à force de chauffer à longueur de journée (pour une fois qu'y donne l'exemple, le gros tabouère);
- encore de l'argent à mettre ailleurs (ce qui fait pas de mal, je vous avoue).

mercredi 7 novembre 2012

Quand les projets achèvent (enfin)

Ah ! Ça fait du bien de voir les choses avancer.

J'ai écrit une nouvelle que je retravaillais à temps perdu et elle a fait son bout de chemin. Si je la retravaille comme il faut, elle se verra peut-être publiée. Message édité : la nouvelle a été acceptée et sera publiée en 2013 !

Le fameux projet secret sur lequel j'ai travaillé durant la dernière année (en trois phases intensives qui m'ont toutes rendu malade) est enfin terminé. Le titre est Véro et mes lecteurs bénévoles en feront la lecture dans les prochaines semaines afin que j'apporte les modifications nécessaires pour l'offrir à Noël à l'éditeur. C'est le manuscrit le plus long que j'aie écrit de ma vie. (Je sais, toi, tu trouves que 40 000 mots, c'est pas tant, mais je te jure que ç'a été une aventure hallucinante.)

Je me suis aussi mis à écrire pour ma fille - un classique de parent-auteur, je sais - et j'y ai pris goût. J'ai fouillé un peu Internet à la recherche des maisons d'édition qui cadraient avec mes thèmes... Fuck. C'est compliqué de s'y retrouver. Chaque place essaie d'être original avec des titres de collections représentatifs mais pas trop qui disent : « Enwèye, essaye de fitter dans ma collection pour voir ! »

J'ai pas fini avec les éditions jeunesses ! Pour un tome d'Harry Potter, je comprends qu'on envoie une copie manuscrite, mais, come on, pour un album de 300 mots, ça vaut-tu vraiment la peine de passer à travers le processus de la poste ? Sérieusement, l'enveloppe utilise plus de papier que le texte lui-même !

Si les revues acceptent de recevoir des nouvelles de 7 000 mots par courriel, ils peuvent se le permettre aussi, non ?

En tout cas, les affaires débloquent.

vendredi 31 août 2012

C'est fou comment...

... girl et grill se ressemblent.

Je veux pas faire d'associations macabres, mais ç'a été mon réflexe.



lundi 27 août 2012

Anglicismes

Quand je vois que je manque de matériel pour terminer le cours, je sors un lapin de mon chapeau, souvent un exercice relaxe et utile, par exemple une recherche sur les anglicismes à l'aide du dictionnaire.

Il y a les anglicismes intégraux (insécure / anxieux), hybrides (canceller / annuler), sémantiques (alternative / solution), syntaxiques (24 degrés sous zéro / moins 24 degrés), morphologiques (passé date / périmé) et phraséologiques (bon matin / bonjour).

Dans tous les cas, je m'amuse beaucoup à voir les visages de mes étuidants se déformer en constatant la panoplie d'anglicisme que nous utilisons chaque jour (moi-même, je dis     « camping » au lieu de « canping »).

J'aime enseigner les anglicismes, mais je n'aime pas réaliser à quel point, et malgré ma bonne volonté, je continue d'en employer tant.

Pour référence, voici le lien vers la section anglicisme de la Banque de dépannage linguistique, c'est la meilleure référence selon moi.

vendredi 24 août 2012

Volontariat humanitaire, enseignement sans frontières

Va savoir, c'est sûrement la trentaine, mais on en parle. Et vu que c'est mon blogue, je vais parler pour moi. Je ne veux pas que quelqu'un débarque chez nous en disant à ma blonde : « Ah ouin ? Tu te sens comme ça ? »

Alors je surfe (est-ce qu'on a francisé ce verbe?) et je regarde ce qui existe comme possibilités. Au début, je tombe sur des sites qui veulent me faire payer 2 500 $ pour aller enseigner dans un pays en voie de développement. Me prenez-vous pour un poisson ? Après quelques recherches, je réalise que ces sites ramassent beaucoup de non-professionnels pour les envoyer dans des zones paumées. Sans compter qu'ils refusent les enfants de moins de quatre ans, ce qui me laisse perplexe.

Plus tard, je tombe sur des ONG, beaucoup plus réalistes dans leurs objectifs et leurs demandes. Encore une fois, je ne trouve pas explicitement les documents par rapport à l'enseignement. On propose aux gens d'être bénévoles, volontaires, etc., mais la terminologie et les termes d'engagement sont flous.

J'ai vraiment l'impression que tous ces organismes n'ont pas trouvé de webmaster bénévole assez ferré pour monter un site bien conçu et intuitif.

Dans le fond, tout ce que je veux, c'est de mettre mon enseignement au service de l'aide humanitaire. Je ne suis pas médecin, mais j'ai le tour pour enseigner le français, alors je peux bien aider, non ? S'il existe MSF (Médecins Sans Frontières), il doit bien exister ESF (Enseignants Sans Frontières), non ?

La réponse est positive. En Suisse, ça existe. Mais aucun site canadien, seulement une brochure pdf trouvée sur internet à force de recherches. Selon la brochure, ESF Canada existe, mais leur site web n'existe pas (plus?) et Teachers Without Borders ne le mentionne pas non plus. Il y a Universitaires Sans Frontières qui existe aussi, mais on incite les gens à s'inscrire en ligne, ce qui est assez étrange. Il me semble que le processus devrait être plus complexe. Cela dit, c'est mon meilleur espoir. Je devrais téléphoner.

Est-ce que j'en espère trop ? Au fond, je veux faire de l'alphabétisation ou enseigner le français ou la littérature à des gens qui seront reconnaissants. Je veux que ma famille puisse me suivre. Je me disais qu'il doit bien y avoir un organisme qui prend en charge déplacements, logement, salaire en échange de mes services (comme un MSF dans le fond). Est-ce présomptueux de croire que le monde a besoin d'enseignants comme de médecins et qu'on mérite le même traitement ?

Dans tous les cas, je dois attendre ma permanence avant de prendre un congé si je ne veux pas perdre ma place dans la liste d'ancienneté. D'un autre côté, je me dis que peut-être je ne voudrai plus rien savoir de l'ancienneté quand je reviendrai.

Alors je débuterais peut-être avec un été « ailleurs ». Comme ça, je ne perdrais ni mon salaire ni mon poste. Je pourrais dans ce cas-là travailler pour presque rien si on me payait l'avion, le logement et la bouffe, parce que ma paye du cégep rentrerait quand même et réglerait l'hypothèque et les autres trucs moches de la vie capitaliste. Il faut que je discute de ça par téléphone avec Universitaires Sans Frontières.

Fin de ma réflexion pour l'instant.

J'ai de la correction à faire.