lundi 2 juin 2014

Des idées plein la caboche. Des projets plein les poches.

Ouaip, comme Fantoche, j'ai des idées à plus savoir quoi faire.

Je pensais pas que ça m'arriverait un jour. Quand j'ai commencé à écrire, j'anticipais avec hantise le moment où je terminerais ma nouvelle. J'en perdais le sommeil.

Où est-ce que je vais trouver ma prochaine idée?

Finalement, dix ans plus tard, je suis booké jusqu'en 2016 minimum. J'ai trois livres qui sortent en 2015, un ou deux en 2016. Il faut que je fournisse. Je vais devoir couper facebook et netflix si je veux passer à travers.
En même temps, ce sont de maudites bonnes nouvelles.

Une journée, je suis en tournage avec Yann Perreau pour mon documentaire sur les Westfalia. Le lendemain, je passe la journée avec mon alter-ego bédéiste pour l'adaptation d'une de mes nouvelles en album adulte. Le soir, j'échange sur un forum pour nourrir un roman différent de celui sur lequel je travaillerai le lendemain. Bref, ça roule.

Et je n'angoisse pas. Pourquoi? Parce que je sais que les projets viennent les uns après les autres. Je sais qu'ils vont tous aboutir. Je ne travaille que sur des trucs à long terme. Je prends le temps de laisser mijoter avant de mettre sur papier, réduisant ainsi mon temps "assis" de moitié.

J'ai quand même le temps pour ma famille. Bon, le ménage en prend un coup, mais faut savoir faire des sacrifices. Pour mon zèle, je choisis de punir une assiette tachée de confiture plutôt que mes enfants. Et je prends un temps chaque soir pour coller ma femme adorée.

Une affaire de fou, donc, mais je prends ça d'une autre façon qu'avant et je surveille les symptômes d'épuisement.

Pas cette fois, salaud.

4 commentaires:

  1. C'est bien d'en être là ! Pour moi un projet après l'autre, une fois le livre en librairie, je peux me remettre seulement à l'écriture. C'est une question de tempérament...

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  2. Wow! 3 livres l'an prochain? J'ai bien hâte de voir ça! :)

    Et ça me fait rire cette hantise de manquer de projets... On dirait qu'on l'a tous en "début de carrière", puis on arrive au stade où des fois on se dit (sérieusement) "J'pense que ce roman-là j'aurai du temps pour l'écrire dans trois ou quatre ans..." ;) Lâche pas!

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