vendredi 24 août 2012

Volontariat humanitaire, enseignement sans frontières

Va savoir, c'est sûrement la trentaine, mais on en parle. Et vu que c'est mon blogue, je vais parler pour moi. Je ne veux pas que quelqu'un débarque chez nous en disant à ma blonde : « Ah ouin ? Tu te sens comme ça ? »

Alors je surfe (est-ce qu'on a francisé ce verbe?) et je regarde ce qui existe comme possibilités. Au début, je tombe sur des sites qui veulent me faire payer 2 500 $ pour aller enseigner dans un pays en voie de développement. Me prenez-vous pour un poisson ? Après quelques recherches, je réalise que ces sites ramassent beaucoup de non-professionnels pour les envoyer dans des zones paumées. Sans compter qu'ils refusent les enfants de moins de quatre ans, ce qui me laisse perplexe.

Plus tard, je tombe sur des ONG, beaucoup plus réalistes dans leurs objectifs et leurs demandes. Encore une fois, je ne trouve pas explicitement les documents par rapport à l'enseignement. On propose aux gens d'être bénévoles, volontaires, etc., mais la terminologie et les termes d'engagement sont flous.

J'ai vraiment l'impression que tous ces organismes n'ont pas trouvé de webmaster bénévole assez ferré pour monter un site bien conçu et intuitif.

Dans le fond, tout ce que je veux, c'est de mettre mon enseignement au service de l'aide humanitaire. Je ne suis pas médecin, mais j'ai le tour pour enseigner le français, alors je peux bien aider, non ? S'il existe MSF (Médecins Sans Frontières), il doit bien exister ESF (Enseignants Sans Frontières), non ?

La réponse est positive. En Suisse, ça existe. Mais aucun site canadien, seulement une brochure pdf trouvée sur internet à force de recherches. Selon la brochure, ESF Canada existe, mais leur site web n'existe pas (plus?) et Teachers Without Borders ne le mentionne pas non plus. Il y a Universitaires Sans Frontières qui existe aussi, mais on incite les gens à s'inscrire en ligne, ce qui est assez étrange. Il me semble que le processus devrait être plus complexe. Cela dit, c'est mon meilleur espoir. Je devrais téléphoner.

Est-ce que j'en espère trop ? Au fond, je veux faire de l'alphabétisation ou enseigner le français ou la littérature à des gens qui seront reconnaissants. Je veux que ma famille puisse me suivre. Je me disais qu'il doit bien y avoir un organisme qui prend en charge déplacements, logement, salaire en échange de mes services (comme un MSF dans le fond). Est-ce présomptueux de croire que le monde a besoin d'enseignants comme de médecins et qu'on mérite le même traitement ?

Dans tous les cas, je dois attendre ma permanence avant de prendre un congé si je ne veux pas perdre ma place dans la liste d'ancienneté. D'un autre côté, je me dis que peut-être je ne voudrai plus rien savoir de l'ancienneté quand je reviendrai.

Alors je débuterais peut-être avec un été « ailleurs ». Comme ça, je ne perdrais ni mon salaire ni mon poste. Je pourrais dans ce cas-là travailler pour presque rien si on me payait l'avion, le logement et la bouffe, parce que ma paye du cégep rentrerait quand même et réglerait l'hypothèque et les autres trucs moches de la vie capitaliste. Il faut que je discute de ça par téléphone avec Universitaires Sans Frontières.

Fin de ma réflexion pour l'instant.

J'ai de la correction à faire.

6 commentaires:

  1. Ouin moi aussi, je pense que c'est la trentaine et puis avec QSF il faut avoir moins de 35 ans, ça presse...

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  2. Autre option : mon père, au cégep où il enseigne, est parfois allé enseigner une session à l'étranger (en Chine l'an dernier et il part bientôt pour le Vietnam).

    Selon des gens que je connais et qui ont travaillé pour des ONG, oui, c'est possible d'aller travailler ailleurs et d'amener ta famille avec toi. Mais il faut pas s'attendre à ce que le salaire versé te permette de payer une maison ici en même temps.

    D'un autre côté, comme tu dis, des fois, en revenant, l'hypothèque, l'ancienneté et toutes ces autres choses semblent beaucoup moins importantes...

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  3. @Elle : n'attends plus ;)

    @Gen : Ouais, je vais regarder ça avec le cégep. Pour les ONG, je ne prévoyais pas pouvoir payer ma maison ET mes trucs là-bas mais, dans la foulée, peut-être que j'étais flou :)

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  4. Salut,

    Je viens de lire ton article et je me retrouve exactement dans la même situation ou j'ai 6 mois de disponible pour partir essayer de faire une différence dans un pays ou les gens seront peut-être plus reconnaissant. J'ai envie de me lancer, je n'ai pas de bac en enseignement ni aucunes études dans le domaine. Par contre je suis parfaitement bilingue et serait intéressée à enseigner l'anglais ou le Français aux enfants dans le besoin. Je visais l'Asie. Mais bon, j'essaye de trouver un organisme SUBVENTIONNÉ, qui pourrait me loger, et me nourrir, avec si possible une petite rémunération (200$ CAN par mois serait suffisant, juste assez pour me permettre de m'acheter un vélo et de pouvoir me déplacer. Je veux seulement le nécessaire. Sans demander d'être rémunérée 2000$ par mois ou de devoir payer 2500$ pour 15 jours...) Je désire partir 6 mois. J'ai vu que ton article a été publiée il y a deux ans, je me demandais si tu avais trouver ce que tu cherchais depuis le temps. Si oui, ou si quelqu'un ici me lis et peut me répondre. Voici mon email.

    A.rheault@hotmail.com

    Dans l'espoir de recevoir une réponse.

    Merci beaucoup.

    Arianne

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  5. Ça m'intrigue,
    as-tu trouvé ?

    j'ai lu que tu avais répondu par courriel à l'autre personne qui t'avais demandé, je te laisse donc mon courriel aussi
    vanybleh@hotmail.com

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