lundi 16 janvier 2017

Carl se met en forme, partie 3

Printemps 2014, je stagne. Ça ne nous empêche pas de monter à nouveau le mont Rougemont (avec facilité, cette fois), puis le mont Ham (en passant par la boucle la plus intrépide). Je me sens en forme, mais mon corps ne veut plus changer.

Je suis le gars pas crevé, là, à droite.

C'est vrai que mon régime* a légèrement pris le bord. J'avoue que j'avais recommencé à manger parfois du dessert et des croustilles, que j'avais recommencé à boire du Coke en quantité plus intense (de février à août, je m'étais restreint à deux ou trois canettes par jour) et que je ne faisais plus de la Zumba qu'une ou deux fois par semaine. Une fois avec ma femme au centre communautaire et une fois... au cégep.

Seul.

Dans mon bureau.

Devant mon ordinateur.

Ouaip. Se mettre en forme, ça veut aussi dire utiliser le seul temps libre qu'on a et le rentabiliser, si possible quand notre collègue n'est pas là...

Très sérieusement, j'étais tombé sur un coach hallucinante, énergique et drôle (si on comprend l'anglais), qui donnait des cours gratuits et très variés sur Youtube. Je vous mets le lien ici. Avec son aide, j'ai augmenté légèrement - mais surtout maintenu - ma forme musculaire.

2014, en route vers le mariage de mes amis (où on a dansé la Zumba comme c'est pas permis).
En 2015, je me suis dit qu'il fallait que j'augmente un peu le défi. J'ai donc ajouté une séance de step à mon programme.

Et c'est là que j'ai réalisé que je n'avais aucun cardio.

Chaque semaine, je sortais du cours avec une solide envie de vomir partout. Je mettais une trentaine de minutes à ne plus trembler et à être capable d'avaler autre chose que de l'eau. Et quand le prof nous a proposé de conclure les cours avec des exercices de yoga, je me suis cru sauvé.

Sérieux, du yoga, ça torche. Et même si je ne m'y suis pas remis depuis ce temps, je compte bien recommencer l'expérience un jour. Le bien-être qu'on en tire est similaire à celui qu'on ressent après une longue journée de travail; on est fier de soi, comblé et paisible.

En avril, mon troisième fils est né. Je n'ai pas vu passé mon été. Je ne me suis pas entraîné. Mes pantalons de taille 38 ont arrêté de me faire, puis mes tailles 40 sont devenus serrés.

Sur la gauche, ma shape 2015. Meilleure que 2013, mais beaucoup moins bonne que 2014... Short taille 42 et chandail XL. J'en suis à 265 livres.

Dans mon élan de forme physique début 2015, je m'étais inscrit à une course à obstacles au mont Hatley avec mes soeurs, mon cousin, ma cousine et son mari. Je devais maintenant assumer mes décisions.

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4 commentaires:

  1. Ce que j'aime de ta série de billets, c'est que ce n'est pas une démarche extrême que tu as entreprise, mais une démarche sensée et raisonnable, étalée sur une longue période, pour te remettre en forme.

    Comme disent tous les livres de nutrition : tsé, le poids a pris dix ans (ou plus) à s'installer, alors c'est normal qu'il parte pas du jour au lendemain!

    (Mais quelque chose me dit qu'en te mettant au cardio, tu vas voir des beaux effets! ;)

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    1. C'est vraiment comme ça que j'ai décidé de l'approcher. Je vise le long terme, c'est pourquoi je ne me pèse presque jamais. C'est comme à la bourse; ça ne sert à rien de faire le suivi au jour le jour, il faut miser sur dix ans, et on se retrouve toujours avec de bons résultats :)
      Je me doutais aussi qu'être trop intense ne ferait que m'épuiser ;)
      Tu as déjà pu voir les résultats quand on s'est croisé cet été et (brièvement) cet automne :)

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    2. Oui, en effet! :D Mais outre les effets observables, le cardio, pour moi entk, ça reste l'exercice qui boost le plus l'énergie au quotidien. (Et puis ça donne un délicieux high quand on vient de finir...)

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