samedi 23 octobre 2010

Retour sur le Salon du livre de l'Estrie

Bon samedi tout le monde !

À une semaine d'intervalle, je vous propose un retour sur le Salon du livre de l'Estrie. Un salon très bien où j'ai vendu autant de livres qu'au Saguenay. Beaucoup d'auteurs avec qui avoir du plaisir et parler création. Voici donc mes constats :

1- L'édifice Expo Sherbrooke comporte plusieurs avantages et désavantages en comparaison avec l'ancien emplacement, c'est-à-dire l'Université de Sherbrooke. Parmi les désavantages, disons que l'édifice est d'un laideur déconcertante et que le stationnement n'est pas asphalté. Avec la pluie qu'il y avait, on aurait pu croire qu'il était en terre battue. Ce qui est positif, c'est que tous les éditeurs étaient sur le même plancher, ce qui était relativement un défaut à l'Université, et que le lecteur pouvait facilement se retrouver dans le salon (alors qu'à l'Université, même les auteurs étaient un peu confus).

2- Je ne sais pas quoi penser d'un buffet qui offre un repas complet (plat, soupe, dessert, brevage) pour 6,95$, mais qui vend des sandwiches à 4$ et des plats de crudités à 7$. J'en conclus que ce gens devraient se procurer des All-Bran Cervo+ (qui aide à la régularité mentale).

3- J'ai fait la rencontre de Marie Laplante, l'auteure de Kinderesser. C'est un plaisir d'être publié dans la même maison d'édition. Visiblement, Les Six Brumes se recrutent des auteurs capables de bien s'entendre !

4- Parlant de collègues, Mathieu Fortin a passé le samedi avec nous. Gabrielle (sa blonde) et Rosanne (leur fille) sont super ! Ce fut un plaisir de les rencontrer. Rosanne est tellement cuuuuuute !

5- Le regroupement d'auteurs libres du kiosque 613 (j'ai oublié le nom) était vraiment anti-commercial et très sympathique ! Beaucoup de livres étaient vendus au prix de "contribution volontaire" et les auteurs donnaient parfois leur livre ou leur album. On a eu droit au véritable exemple de "l'art pour l'art".

6- J'ai été juge pour un concours d'écriture dans le cadre du marathon du salon. Ça donne presque l'impression d'être un auteur établi et ça fait officiel dans une demande au Conseil des Arts...

C'est tout. Prochain salon : Montréal.

Je vous reviens bientôt pour une critique de film. En attendant, faites-vous plaisir et lisez un livre que vous avez acheté y'a deux ans en vous disant : « Je le lirai quand j'aurai le temps ».

jeudi 7 octobre 2010

Découverte musicale

En tant qu'auteur, je suis constamment à la recherche de nouveaux groupes afin d'inspirer mon écriture (ou encore dans l'espoir de trouver quelque chose qui accompagnerait bien les thèmes de mon récit). En classe, je parle souvent à mes étudiants des mes découvertes et de mes goûts particuliers pour la musique. Or, un étudiant qui se souvenait que j'avais dit aimer le punk festif m'a proposé, le jour où j'ai dit aimé le banjo, de jeter un coup d'oeil au groupe Dropkick Murphys.
Il est impossible d'imaginer la joie que j'ai vécu en découvrant "Dirty Glass" et "I'm Shipping up to Boston".
Deux bémols :
1- Je n'ai rien à écrire qui cadre avec cette excellente musique, mais je compte bien trouver quelque chose...
2- Outre les deux titres mentionnés ici, je n'ai pas encore trouvé d'autres pièces aussi poignantes. Cela dit, j'ai découvert, grâce aux hyperliens, un autre groupe, peut-être plus prometteur à mon goût : Flogging Molly. Un groupe très festif, revendicateur et inspirant. Ces sont littéralement des Cowboys Fringants irlandais sans vraiment de chansons déprimantes (mes respects aux Cowboys).

Allez, je vous envoie une pièce des Dropkick Murphys : http://www.youtube.com/watch?v=x-64CaD8GXw

N'oublions pas les Flogging Molly : http://www.youtube.com/watch?v=plfVQV-klZo

Bonne écoute,

Carl

mardi 5 octobre 2010

Retour sur le Salon du livre du Saguenay

La saison des salons du livre est commencée et je crois qu'il est bon de faire un retour sur nos découvertes et rencontres.

C'était non seulement ma première visite du Saguenay, mais également ma première présence au Salon du livre du Saguenay. Plusieurs constatations surgissent des ces premières fois :

1- Jonquière, c'est loin. 4h30 à l'aller en passant par Québec, 5h30 au retour en passant par Trois-Rivières. Au moins, au retour, ma soeur et moi avons embarqué des "pouceux" belges qui nous firent bonne compagnie jusqu'à Matawin.

2- Le Môtel Richelieu est un endroit qui peut sembler miteux de prime abord, mais ce n'est que partiellement vrai. Pour un prix moins élevé que celui de la chambre la mois chère du Holiday Inn (là où se déroulait le Salon), nous avions accès à un frigo dans notre chambre ainsi qu'à un déjeuner plus que complet, et ce, jusqu'à 10h30, ce qui plaît beaucoup au lève-tard que je suis.

3- 40 auteurs enivrés n'ont jamais aussi bien chanté que ce vendredi soir dans le bar à karaoké trop petit du Môtel Richelieu. Parmi les plus marquants, soulignons Patrick Senécal chantant "Millenium", India Desjardins reprenant du Cranberries et Jonathan Reynolds interprétant avec force rage "Take on me" des A-Ha. Une mention spéciale est accordée à Tristan Demers pour sa brillante reprise de "Dors Caroline". Bien évidemment, aucun de ces chanteurs ne fut réellement entendu, car la foule réussissait coup sur coup à étouffer les voix sortant des haut-parleurs. Dites-le moi si je suis allé trop loin.

4- Tristan Demers est un homme très gentil avec qui il fait bon partager un kiosque. Son fils Samuel est également de très bonne compagnie.

5- C'est toujours un grand plaisir de jaser avec des gars comme Dominic Bellavance, Jonathan Reynolds, Yanik Comeau et Benoît Bouthillette. Nouvelle rencontre : Keven Girard, un bénévole qui travaille très fort à être publié chez Six Brumes.

6- Élisabeth Vonarburg est beaucoup plus sympathique que la dernière fois où je l'ai croisée (Boréal 2006). La prochaine discussion que nous aurons ensemble la fera certainement monter dans mon point 5. Sérieusement, ce fut une belle rencontre.

7- Je sais que lorsque je fais des blagues scabreuses, c'est que j'ai assez bu.

Sept est un bon chiffre, alors je m'arrêterai ici.

Bonne nuit,

Carl