La saison des salons du livre est commencée et je crois qu'il est bon de faire un retour sur nos découvertes et rencontres.
C'était non seulement ma première visite du Saguenay, mais également ma première présence au Salon du livre du Saguenay. Plusieurs constatations surgissent des ces premières fois :
1- Jonquière, c'est loin. 4h30 à l'aller en passant par Québec, 5h30 au retour en passant par Trois-Rivières. Au moins, au retour, ma soeur et moi avons embarqué des "pouceux" belges qui nous firent bonne compagnie jusqu'à Matawin.
2- Le Môtel Richelieu est un endroit qui peut sembler miteux de prime abord, mais ce n'est que partiellement vrai. Pour un prix moins élevé que celui de la chambre la mois chère du Holiday Inn (là où se déroulait le Salon), nous avions accès à un frigo dans notre chambre ainsi qu'à un déjeuner plus que complet, et ce, jusqu'à 10h30, ce qui plaît beaucoup au lève-tard que je suis.
3- 40 auteurs enivrés n'ont jamais aussi bien chanté que ce vendredi soir dans le bar à karaoké trop petit du Môtel Richelieu. Parmi les plus marquants, soulignons Patrick Senécal chantant "Millenium", India Desjardins reprenant du Cranberries et Jonathan Reynolds interprétant avec force rage "Take on me" des A-Ha. Une mention spéciale est accordée à Tristan Demers pour sa brillante reprise de "Dors Caroline". Bien évidemment, aucun de ces chanteurs ne fut réellement entendu, car la foule réussissait coup sur coup à étouffer les voix sortant des haut-parleurs. Dites-le moi si je suis allé trop loin.
4- Tristan Demers est un homme très gentil avec qui il fait bon partager un kiosque. Son fils Samuel est également de très bonne compagnie.
5- C'est toujours un grand plaisir de jaser avec des gars comme Dominic Bellavance, Jonathan Reynolds, Yanik Comeau et Benoît Bouthillette. Nouvelle rencontre : Keven Girard, un bénévole qui travaille très fort à être publié chez Six Brumes.
6- Élisabeth Vonarburg est beaucoup plus sympathique que la dernière fois où je l'ai croisée (Boréal 2006). La prochaine discussion que nous aurons ensemble la fera certainement monter dans mon point 5. Sérieusement, ce fut une belle rencontre.
7- Je sais que lorsque je fais des blagues scabreuses, c'est que j'ai assez bu.
Sept est un bon chiffre, alors je m'arrêterai ici.
Bonne nuit,
Carl
Je travaille très fort à être publié, tout simplement. Les Six Brumes, c'est une histoire d'amour entre des passionnés et des gens bien sympathiques (toi y compris ;) ). Je n'aurais de roman à écrire que j'aurais fait la même affaire, par passion...
RépondreSupprimerEt je n'ai qu'un mot à dire pour ma défense:
STRAPON !