lundi 20 juin 2011

Passer d'un match de lutte à un bollywood

Ouaip, ça faisait longtemps.

J'ai pris le contrat des cours d'été au cégep, ce qui fait que chaque jour voit son lot de correction et de planification pour le jour suivant. Les cours sont en soirée à quelque cinquante minutes de la maison, ce qui fait que je rentre tard et fatigué. Tout cela ne me permet pas de me payer le luxe d'écrire quoi que ce soit. Mais c'est une journée spéciale d'un mois spécial et je ne me peux plus d'en parler, alors voici.

Peu importe le cours, que ce soit stratégies de communication, littérature du XVIIIe ou XIXe siècle, je dis toujours à mes étudiants que, dans la vie, il ne faut pas avoir peur d'essayer des choses - c'est d'ailleurs ce qui m'a mené à dormir sur le divan de purs inconnus lors du salon du livre de Québec - et c'est dans cet état d'esprit que je me suis retrouvé, il y a trois semaines, dans l'entrepôt du Roi du camion de St-Eustache. Là-bas, le temps d'une soirée, j'ai fait la captation de la ToW 8.25, la fédération de lutte Top of the World (je ne m'y connais tellement pas assez que Lienje ne sais pas s'il faut dire fédération, association ou garage team). Je me suis retrouvé les coudes sur le ring, une caméra à 4 000$ dans les mains, à filmer des lutteurs qui, pour certains, combinaient habilement talent de comédien et super-forme physique. Tous des gars très gentils (ou presque). Cette captation devrait servir à monter un pilote pour une chaîne télévisée.

C'est aussi ce genre de discours qui a fait que je me suis retrouvé au AMC 22 la semaine suivante pour écouter un film en hindi sous-titré en anglais. Un spécimen du bollywood d'aujourd'hui. Un film de 2h37... Ma blonde et moi étions les seuls non-Indiens dans la salle. Ce fut amusant et troublant à la fois. Après 1h30, la jeune femme avoue toute la vérité au personnage principal, et celui-ci, qui pourrait régler le problème et dix minutes, affirme : "Je pourrais le faire, mais ce ne serait pas digne du cinéma. Je vais plutôt m'arranger pour que tes oncles décident de te marier à moi." C'est dans mes mots, mais vous voyez le concept. S'ensuit une heure de pur délire où le personnage manigancera de confondre la famille de la femme qu'il aime afin de satisfaire le public. Ce fameux film, que je recommande, s'intitule Ready.

Finalement, on boucle la troisième semaine avec une fête des pères à mon goût. Déjeuner avec mon beau-père (j'ai reçu un coupe-bordure), dîner avec ma blonde et souper avec deux couples d'amis que nous aimons beaucoup mais que nous ne voyons pas aussi souvent que nous le voudrions parce qu'ils vivent à l'extérieur. On a fini ça avec une crème glacée à la crémerie du coin. La crème glacée, c'est comme la cigarette, ça aide à fixer le moment présent.

Ça, et un appareil photo :)

C'est donc en homme repu et heureux que je retourne combattre les fourmis charpentières. Cette semaine, je termine les cours et j'essaie de corriger tous les examens pour tout avoir terminé la semaine prochaine. Après tout, il faut aussi préparer la chambre du bébé, organiser le lancement du livre d'une amie, terminer la dernière version d'une nouvelle pour Solaris, travailler sur mon court métrage, remplir le livre de bébé, tailler les haies, trouver un émondeur, communiquer avec l'ami d'un ami plombier, trouver une poussette abordable, etc.




Et je me suis pas relu, désolé si ça a gêné quelqu'un.

2 commentaires:

  1. Bienvenue dans la vie de parent... Je crois qu'il nous faudrait trouver un inventeur ingénieux pour inventer une machine qui peut soit faire en sorte que les seconde de parent passe moins vite où d'étirer le temps quand les mousses sont couchés. Du temps, on en a jamais assez.
    Ça prendrait aussi une prise USB pour recharger nos batteries en un temps record, comme un iPod Touch ou un cellulaire. Mais bon, on est pas dans la Matrix.

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  2. Avec le deuxième pour le mois d'août, il faut effectivement que je prépare mon corps à cette épreuve physique. Au moins, ma fille de trois ans demande déjà à nous donner un coup de main, souhaitons que ça lui reste !

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