vendredi 31 août 2012

C'est fou comment...

... girl et grill se ressemblent.

Je veux pas faire d'associations macabres, mais ç'a été mon réflexe.



lundi 27 août 2012

Anglicismes

Quand je vois que je manque de matériel pour terminer le cours, je sors un lapin de mon chapeau, souvent un exercice relaxe et utile, par exemple une recherche sur les anglicismes à l'aide du dictionnaire.

Il y a les anglicismes intégraux (insécure / anxieux), hybrides (canceller / annuler), sémantiques (alternative / solution), syntaxiques (24 degrés sous zéro / moins 24 degrés), morphologiques (passé date / périmé) et phraséologiques (bon matin / bonjour).

Dans tous les cas, je m'amuse beaucoup à voir les visages de mes étuidants se déformer en constatant la panoplie d'anglicisme que nous utilisons chaque jour (moi-même, je dis     « camping » au lieu de « canping »).

J'aime enseigner les anglicismes, mais je n'aime pas réaliser à quel point, et malgré ma bonne volonté, je continue d'en employer tant.

Pour référence, voici le lien vers la section anglicisme de la Banque de dépannage linguistique, c'est la meilleure référence selon moi.

vendredi 24 août 2012

Volontariat humanitaire, enseignement sans frontières

Va savoir, c'est sûrement la trentaine, mais on en parle. Et vu que c'est mon blogue, je vais parler pour moi. Je ne veux pas que quelqu'un débarque chez nous en disant à ma blonde : « Ah ouin ? Tu te sens comme ça ? »

Alors je surfe (est-ce qu'on a francisé ce verbe?) et je regarde ce qui existe comme possibilités. Au début, je tombe sur des sites qui veulent me faire payer 2 500 $ pour aller enseigner dans un pays en voie de développement. Me prenez-vous pour un poisson ? Après quelques recherches, je réalise que ces sites ramassent beaucoup de non-professionnels pour les envoyer dans des zones paumées. Sans compter qu'ils refusent les enfants de moins de quatre ans, ce qui me laisse perplexe.

Plus tard, je tombe sur des ONG, beaucoup plus réalistes dans leurs objectifs et leurs demandes. Encore une fois, je ne trouve pas explicitement les documents par rapport à l'enseignement. On propose aux gens d'être bénévoles, volontaires, etc., mais la terminologie et les termes d'engagement sont flous.

J'ai vraiment l'impression que tous ces organismes n'ont pas trouvé de webmaster bénévole assez ferré pour monter un site bien conçu et intuitif.

Dans le fond, tout ce que je veux, c'est de mettre mon enseignement au service de l'aide humanitaire. Je ne suis pas médecin, mais j'ai le tour pour enseigner le français, alors je peux bien aider, non ? S'il existe MSF (Médecins Sans Frontières), il doit bien exister ESF (Enseignants Sans Frontières), non ?

La réponse est positive. En Suisse, ça existe. Mais aucun site canadien, seulement une brochure pdf trouvée sur internet à force de recherches. Selon la brochure, ESF Canada existe, mais leur site web n'existe pas (plus?) et Teachers Without Borders ne le mentionne pas non plus. Il y a Universitaires Sans Frontières qui existe aussi, mais on incite les gens à s'inscrire en ligne, ce qui est assez étrange. Il me semble que le processus devrait être plus complexe. Cela dit, c'est mon meilleur espoir. Je devrais téléphoner.

Est-ce que j'en espère trop ? Au fond, je veux faire de l'alphabétisation ou enseigner le français ou la littérature à des gens qui seront reconnaissants. Je veux que ma famille puisse me suivre. Je me disais qu'il doit bien y avoir un organisme qui prend en charge déplacements, logement, salaire en échange de mes services (comme un MSF dans le fond). Est-ce présomptueux de croire que le monde a besoin d'enseignants comme de médecins et qu'on mérite le même traitement ?

Dans tous les cas, je dois attendre ma permanence avant de prendre un congé si je ne veux pas perdre ma place dans la liste d'ancienneté. D'un autre côté, je me dis que peut-être je ne voudrai plus rien savoir de l'ancienneté quand je reviendrai.

Alors je débuterais peut-être avec un été « ailleurs ». Comme ça, je ne perdrais ni mon salaire ni mon poste. Je pourrais dans ce cas-là travailler pour presque rien si on me payait l'avion, le logement et la bouffe, parce que ma paye du cégep rentrerait quand même et réglerait l'hypothèque et les autres trucs moches de la vie capitaliste. Il faut que je discute de ça par téléphone avec Universitaires Sans Frontières.

Fin de ma réflexion pour l'instant.

J'ai de la correction à faire.

mardi 21 août 2012

Trois mois sans écrire

... et je n'en suis pas mort. J'avoue y avoir pensé une ou deux fois. Sans plus.
Plus ça va, plus je me demande si je suis réellement un auteur. C'est peut-être seulement une question de circonstances.

Je n'ai pas cessé de créer, cela dit. Depuis mai, je planche sur un documentaire sur les Westfalias (https://www.facebook.com/#!/LeMytheDuWest). Préparation du devis de production, repérage, appels, recherche de subvention/commandites, rencontres, entrevues, etc. Je pense que j'y prends goût.

Peut-être suis-je plutôt un auteur de scénario qu'un auteur de roman ? Ça expliquerait les difficultés que j'éprouve à écrire des histoires de plus de 60 pages...

Avec le retour de mon travail régulier, je crois que j'aurai davantage de temps pour bloguer. Dans le cas contraire, à la prochaine.